Venise la Magnifique
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 Première rencontre [PV]

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Bacco Rinaldi
Ame damnée
Ame damnée
Bacco Rinaldi

Messages : 10


Première rencontre [PV] Vide
MessageSujet: Première rencontre [PV]   Première rencontre [PV] EmptySam 19 Juin - 13:29

La nuit était depuis longtemps tombée dans les rues de Venise, et pas une seule âme humaine ne rodait dehors à cette heure-ci. Peut-être qu’inconsciemment, les humains habitant ici sentaient qu’à partir d’une certaine heure il n’était pas bon pour eux de mettre le nez dehors dans certaines partie de la ville… là où les loups et les démons régnaient en maître…
C’était une chose que Bacco trouvait incroyable chez un faible être humain, il savait ressentir le danger là où il en avait, comme un certain sixième sens dont ils n’avaient pas conscience. Mais il en fallait plus pour les protéger, quand quelqu’un avait une cible, généralement, il l’avait, sixième sens ou pas.

Cela faisait à peine deux jours que le Stregato avait débarqués dans cette ville. Il avait très rapidement comprit que les loups et les démons se livraient une guerre sans merci, et que d’ailleurs, ces derniers avaient réussi à acculés ces chiens errants assez facilement. Chose dont Bacco se réjouissait, en fait, il adorait se réjouir du malheur des autres, mais c’était encore plus jouissant quand il s’agissant d’un sale cabot.

Faisant trainer ses oreilles un peu partout, il avait alors entendu les commérages de certains démons trainant dans les bars et les rues malfamées de la rue. Et un nom lui était venu aux oreilles.

Botelli.

Le prince démoniaque qui avait au creux de sa main le pouvoir sur cette ville. Celui qui avait succédé à son père à sa mort, père qui avait lui-même réussi à tuer le leader d’une meute lycane. Il s’était fait respecté pour ça, et d’après ce qu’il avait entendu dire, le fils avait la même réputation que son père. Tout aussi craint et respecter.

Un démon dont la cruauté et le manque de sentiment ne faisait pas l’ombre d’un doute. Un démon qui n’hésitait pas à écraser sous son talon ceux qui étaient sur son passage. Un démon tout à fait à sa convenance. Mais peut-être un peu trop… Bacco voulait le pouvoir, il voulait se lier à quelqu’un qui avait ce qu’il désirait… mais peut-être que Botelli était un morceau trop gros pour lui, et il devait avouer que finir massacrer par le démon auquel il s’était lié n’était pas vraiment dans ses projets.

Peut-être devrait-il revoir se plans… mais en attendant, il voulait vérifier de ses propres yeux toutes ses rumeurs qu’il avait entendu. C’est pour ça qu’il était présentement dans le jardin du Palais Botelli. Il était minuit d’ailleurs, l’heure ou tout les chats étaient gris, disait-on, et l’heure où certains gardes relâchaient leur vigilance sous la fatigue les écrasant.

Il n’avait eu aucune difficulté à escalader le mur d’enceinte qui faisait plusieurs centaine de mètres de haut, il était d’ailleurs souplement retombé sur ses pieds, et à pas de velours, il avait fait son avancé vers le palais. Le risque de se faire surprendre était grand, mais si cela devait arriver, alors il ferait savoir ses intentions. Et un démon savait qu’un Stregato n’était pas un ennemi, même si certains des siens pensaient autrement, mais ceux-là n’étaient rien d’autre que des traitre à leur sang et donc pas digne d’intérêt.

Ses yeux parcoururent la façade du bâtiment principal et ses yeux se posèrent sur un balcon dont la fenêtre était éclairé et ouvert. Ses lèvres s’étirèrent un sourire canaille. Il n’était jamais prudent de laisser une fenêtre ouverte, surtout en sa présence. Agilement, il bondit, escalada le mur et sauta souplement sur la rambarde du balcon. Il resta quelques secondes immobile, tendant l’oreille pour savoir s’il y avait une présence dans la pièce, puis quand il fut sûr que personne ne s’y trouvait, il sauta de la rambarde et s’avança vers la fenêtre.

Bacco fut extrêmement surpris quand il se retrouva dans une chambre luxueusement décorée. Il ne s’était pas attendu à atterrir dans une pièce personnelle, s’attendant plutôt à une bibliothèque ou un salon. Mais finalement, ce n’était pas plus mal.
Il ne savait pas exactement où il avait posé les pieds, mais au vu du décor vraiment luxueux, ça devait être une personne socialement bien placé au Palais. Peut-être un garde du corps ou un proche du Prince. Il était certain que ce n’était pas la chambre du Prince, car il se doutait bien que cette pièce devait être plus loin dans le Palais et certainement mieux gardée.

Sa nature curieuse s’éveilla et il se mit à fouiner tranquillement dans la pièce, observant chaque bibelot et chaque libre s’y trouvant, tentant de se faire une idée sur le propriétaire de cette chambre.
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Vittorio Botelli
Prince cadet de la belle Venise
Prince cadet de la belle Venise
Vittorio Botelli

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Première rencontre [PV] Vide
MessageSujet: Re: Première rencontre [PV]   Première rencontre [PV] EmptyMar 29 Juin - 0:08

La nuit est la meilleure confidente de la mesquinerie, ces deux amies qui riment sont presque indissociables. C’est la meilleure couverture, le meilleur alibi, le masque le plus doux. Qui n’a rêvé de commettre un meurtre au clair de lune, d’entendre un cri étouffé par la nuit ? Mais Vittorio n’était pas vraiment de ceux la, certes il aimait la nuit, mais pour son silence, pour cette tendre amante qu’était l’astre lunaire, pour ce calme surnaturel qu’on ne trouve que la nuit tombée. N’étant pas tant touché par la fatigue que ses humains aimés, il pouvait profiter au moins autant des rayons du soleil que de ceux de sa sœur jalouse. Et il ne s’en privait pas, encore aujourd’hui il s’était permis une escapade ensoleillée dans un parc de Venise, la belle. Il aimait l’odeur des arbres, les fragrances portées par le vent, l’odeur de l’eau qui n’était jamais bien loin, la chaleur environnante, presque étouffante souvent, les femmes qui rient de bon cœur en se promenant. Et tout cela n’avait d’égal que les soupirs des amants qui se retrouvent la nuit tombée, les bains ou les carrés de chair dénudés entraperçus derrière une fenêtre aux rideaux mal refermés. La nuit est complice des voyeurs de charme, des polissons invétérés, des hommes et femmes à l’âme légère.

Mais ce soir il avait préféré jouer le garçon sage, il n’était pas d’humeur frivole et se préféra érudit l’espace d’une nuit. Après être rentré de sa promenade, il avait pris un repas dans la cuisine, il n’était pas vraiment porté protocole et chichis mondains. UN repas plutôt frugal mais qui ne force pas beaucoup dans la journée , n’a pas beaucoup à manger. Et peu lui importait, seule la nourriture spirituelle le rassasierait un peu ce soir de pleine lune. Une infime pensée pour ces chiots qui avaient souffert le martyr une nouvelle fois, à peine les rayons de lune ayant effleuré leur peau alors encore imberbe. Mais il avait mieux à faire que compatir avec ses vieux ennemis dans le secret de son esprit de jeune privilégié, il allait bientôt s’offrir le luxe de voyager sans quitter ses appartements et ne se gênerait pas pour le faire. C’était dans ces moments qu’il chérissait cette inclinaison pour le verbe qui l’avait pris à la gorge pendant sa plus tendre enfance.

Il avait rejoint sa chambre ou il quitta ses bottes, il quitta son manteau de soie bleue et sortit quelques livres qu’il voulait achever avant le lever du jour. Folle entreprise, il était déjà tard, mais quand on aime l’ouvrage, le temps ralentit pour nous permettre de le terminer en temps voulu, le temps est vraiment conciliant lorsqu’on sait y mettre les formes, il n’était pas l’ennemi des Botelli, et ne le serait surement jamais. Il était donc assis dans son fauteuil, livre en main et s’apprêtait à le savourer comme il le méritait. Mais il s’arrêta bien vite, assailli par une soif impromptue, interloqué par cette envie soudaine, il posa son livre sur la table et se leva pour aller se chercher de quoi boire. Il en s’absenta pas bien longtemps en vérité, la cuisine n’était pas si éloignée qu’on voulait bien le penser, avec un peu de motivation et une cadence soigneusement choisie on pouvait faire des miracles. Pour ne pas se trouver de nouveau prix au dépourvu, il décida , après avoir fini son verre, de remonter avec lui un de ces pichets en cristal, empli de vin par ses soins. L’eau était désaltérante mais l’on ne peut bouder le plaisir purement intellectuel des pages divinement écrites, agrémentées par un délicieux rosé pétillant dont les italiens avaient le secret.

Ainsi équipé il remonta dans ses appartements, sereinement, et silencieusement comme à son habitude. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il entendit du bruit dans ses appartements . Il s’immobilisa un instant, une ombre sur le mur, mouvante qui plus est, confirma ses doutes , il essaya de se concentrer pour capter quelques pensées mais bien entendu, rien e vint. Il se maudit de n’avoir pas plus pensé à s’entrainer, à quoi cela sert-il d’être érudit si l’on ne peut utiliser ses talents à des fins personnelles par manque de pratique.. Mais le plus important était d’adopter la meilleure attitude, il n’avait pas le droit à l’erreur, s’il se présentait d’une manière trop cavalière sa réputation serait entachée et s’il se montrait trop jovial il pourrait se faire tuer, et ce serait tout de même bien mauvais pour son image également. Sans témoins, les gros titres seraient impitoyables, il ne pouvait pas se permettre de se laisser assassiner de la sorte. Il n’attendait pourtant personne, et à vrai dire, l’idée qu’on puisse s’être introduit dans cette chambre, pensant y trouver son frère pour l’assassiner ne lui avait pas même effleuré l’esprit. Mais surement étais-ce un de ses nombreux amants qui avait voulu lui faire une surprise, quoi d’autre après tout. C’était surement l’hypothèse la plus logique qu’il pouvait trouver, ainsi donc on venait lui rendre une petite visite, merveilleux !

Il se saisit du verre le plus gracieusement qu’il put et, le pichet de vin dans l’autre, il s’avança jusqu'à apparaitre dans l’encadrement de la porte contre lequel il s’appuya avec une nonchalance parfaitement calculée, d’une voix satinée, qui masquait parfaitement la surprise-de dos cet homme ne lui disait absolument rien- il lui souhaita à sa manière la bienvenue, tendant déjà le verre, avant même qu’il se fut retourné.


«Puisque vous êtes ici, vous ne refuserez pas mon hospitalité n'est ce pas?»
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Première rencontre [PV]

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