Nom: Inconnu. Maelor n’en a jamais eu besoin.
Prénom: Maelor. Mais bien peu de gens l’ont appelé comme cela, et beaucoup de temps a passé depuis la dernière fois où quelqu’un l’a prononcé…
Age: une vingtaine d’année…Maelor ignore totalement sa date de naissance.
Race : Lycan
Pays d'origine : le nord de l'Italie
Rang social : aucun. Maelor est un lycan sauvage, qui a toujours vécu à l'état d'animal et de ce fait, ne connaît pas la hiérarchie humaine.
Profession : Aucune
Physique: Imaginez un homme réduit à l’état d’animal. Imaginez un homme qui n’aurait jamais connu la civilisation et qui n’en voit pas l’intérêt.
Ou plutôt non… Imaginez un animal. Et vous verrez à peu prés Maelor.
Sous sa forme animale, qu’il garde presque toujours, il est un loup au pelage gris clair, d’une taille moyenne et d’une apparence commune. Rien ne le distingue réellement d’un autre loup : il n’a ni beauté ni élégance de sa race. Tout au plus ressemblerait-il à un vulgaire chien, si ses crocs n’étaient pas aussi longs et son regard aussi acéré.
Maelor est une bête à l’état sauvage : ne vous étonnez pas si son museau garde quelques traces rouges sang… Il est d’une agilité peu commune et d’une rapidité surprenante. Ses instincts, développés au maximum, font de lui une bête redoutable, un prédateur dans toute sa dangerosité.
Sous sa forme humaine, qu’on aperçoit rarement à vrai dire, Maelor est un jeune homme étrange, qui a du mal à garder le dos droit et une allure décente. Ce corps, qu’il n’arrive pas à maîtriser et avec lequel il est souvent maladroit, possède la même allure sauvage que l’animal. Ses cheveux n’ont jamais connu un peigne, et leur couleur cendrée rappelle le pelage du loup. Sa peau légèrement hâlée par le soleil italien fait contraste avec ses cheveux pâles et lui donne un petit air métissé qui lui ajoute un certain charme. Il possède des yeux magnifiques, d’une étrange couleur dorée… Comme ceux des animaux.
Mince, presque maigre puisqu’il n’a aucun pelage pour cacher son corps, Maelor dégage un charme sauvage qui ne laisse pas indifférent, mais dont il est totalement ignorant.
Caractère: Peut-être nous répéterons-nous, mais là encore, il faut imaginer un animal pour mieux comprendre les réactions et la nature exacte de Maelor. Nulle trace de civilisation en lui, et nulle habitude à côtoyer les humains. Il déteste la proximité, réagit au moindre contact en montrant les crocs et il supporte très mal la plupart des humains. Si certains sont acceptés, ils restent rares…
Maelor possède un instinct de survie au-dessus de tout : montrer les crocs au moindre problème, mordre à la moindre contrariété et tenter de grapiller de quoi survivre quelques jours, voilà son seul credo. Il n’en connaît aucun autre de valable.
Il se méfie des mains qui s’approchent dans le but de le caresser, il écoute d’une oreille attentive des paroles qui n’ont aucun sens pour lui, mais dont l’intonation lui fait clairement comprendre qu’on attend quelque chose de lui. Ses yeux vous dévisagent et il vaut mieux pour vous que vous soyez classé dans la catégorie ‘indifférent’ plutôt qu’ennemi…
Parce que Maelor aime le sang… Plus que toute autre chose. Il n’est pourtant pas un vampire, mais le loup présent en lui contient une telle agressivité et une telle sauvagerie que le sang est devenu quelque chose de commun pour lui. Quelque chose qui l’enivre et qu’il aime plus que tout.
Il n’est pas foncièrement méchant, loin de là. Mais il reste avant toute chose un animal sauvage.
Un animal qu’il sera très dur d’apprivoiser et qui risque de vous apporter plus de bleus… que de bien.
Histoire: Une grande forêt au nord de l’Italie… Un de ces endroits que Mère Nature garde jalousement conservé, comme un joyau au cœur des terres.
C’est là que Maelor est né. Dans une meute de loups sauvages. Sa mère, une loup-garou, avait trouvé refuge dans ce petit coin de paradis perdu et grâce à son côté animal, avait réussi à se faire intégrer dans la meute, qui ne contenait que quelques membres. Enceinte en arrivant, elle mit bas au milieu d’une Nature belle, mais dangereuse.
Maelor n’a jamais su ce qui l’avait poussé à venir trouvé refuge là alors qu’elle attendait un enfant et à vrai dire, il ne s’est jamais posé la question.
Loup dés sa naissance, il resta loup toute son enfance, refoulant au plus profond de lui cette forme humaine qui lui faisait peur et qu’il ne comprenait pas.
L’homme était une proie qu’il fallait chasser, rien d’autre.
Aussi, la première fois que Maelor, connaissant alors les perturbations de la puberté, se transforma en homme et aperçut son apparence dans une flaque d’eau, il prit peur.
Terrorisé il courut chercher refuge dans les pattes de sa mère qui comprit aussitôt le problème et l’éloigna de la meute par mesure de sécurité.
A l’écart des loups, elle prit à son tour forme humaine, se dévoilant devant son fils et lui révélant ainsi la triste vérité. Maelor ne serait jamais totalement un loup… Mais il ne serait jamais un homme.
Le jeune homme, profondément perturbé par cette nouvelle, incapable d’assimiler l’homme avec son esprit formé par les animaux, refoula alors de plus belle cette part terrible en lui, reprenant le moins possible se forme humaine et se cantonnant à l’animal qui lui paraissait rassurant.
Mais la vie ne se contente pas toujours de nous donner ce que l’on veut, et Maelor l’apprit bientôt à ses dépens. La meute devenait chaque jour un peu plus téméraire, poussée par la faim, et se rapprochait des villages humains, si bien que ces derniers, avides de vengeance, lancèrent un jour une grande traque, violant une nouvelle fois Mère Nature…
La meute fut entièrement décimée et même sa mère mourut sous les flèches des chasseurs, alors que le jeune Maelor, qui n’était déjà plus un enfant, fuyait ventre à terre au plus profond de la forêt.
Un chasseur se dressa devant lui… D’instinct Maelor reprit forme humaine et l’homme arrêta son geste, interloqué. Ce seul instant suffit au loup-garou pour l’égorger et il fuit sans demander son reste, comprenant que désormais, il n’aurait plus sa place dans la forêt. Pas sans la meute.
Le loup se mit alors à errer, seul, survivant comme il le pouvait… Il croisait de temps en temps des hommes mais mettait le plus de distance entre lui et eux pour éviter tout incident.
Et puis, un jour, il tomba dans un piège humain… Vivant et en bonne santé, il fut vendu à un marchand qui vendait des animaux vivants aux aristocrates des grandes villes, que la proximité d’animaux dangereux flattait toujours.
Ses pas le conduisirent ainsi à Venise, ballotté dans une petite cage en fer, dormant à peine, stressé comme jamais par autant de monde autour de lui et battu à travers les barreaux au moindre signe de rébellion.
Sa seule chance ne se présenta que lorsque le marchand laissa la clé tout prés de la cage, ne pensant pas qu’un homme se cachait sous le loup, et Maelor a ainsi réussi à s’enfuir .
Il erre depuis dans les rues de Venise, à la recherche d’un abri et de nourriture.
Complètement perdu dans ce monde humain, si loin de ce qu’il peut avoir connu…
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