~o~ Feuille d'Identité ~o~
Nom : D’Axe
Prénom : Marceau
Age : 27 ans
Race : Humain
Pays d'origine : France
Rang social : Aristocrate, deuxième fils d’un comte.
Profession : Peintre et Enlumineur, pour cette dernière raison, il voit d’un très mauvais œil l’arrivée de l’imprimerie tout en étant convaincu que cela va permettre de diffuser le savoir plus facilement. Il vend aussi ses filtres et poisons contre d’importantes sommes d’argent, et dans la plus grande discrétion possible.
~o~ Physique ~o~
Allure : Marceau est un homme qui loin de faire son âge passe souvent pour un jeune garçon ce qui l’agace au plus haut point, dans sa contrée française, on le soupçonnait même d’avoir utilisé un élixir de jeunesse sur lui sans en savoir les conséquences. Sa petite taille (1m56) et sa silhouette mince ne sont pas sans rapport avec cette apparence de juvénilité. Il a une démarche souple, et ne cours pratiquement jamais sachant qu’il n’a que très peu de souffle.
Comme tous les D’Axe, il possède des cheveux blonds lisses qu’il ne coiffe jamais, comptant sur le fait qu’ils s’emmêlent rarement. Ses yeux bleus sont froids, sauf lorsqu’il dessine ou qu’il prépare ses filtres.
Goûts vestimentaires : Marceau garde de sa vie monacale un gout prononcé pour les vêtements simples, optant souvent pour des chemises larges et des pantalons de lin noir. Il n’aime pas les fioritures et évite le plus possible les fanfreluches, sachant pertinemment que cela lui donne l’air encore plus chétif qu’il ne l’est. Il affectionne le blanc mais évite d’en porter en dehors de l’intimité : trop salissant et surtout trop voyant.
Il ne porte jamais de manches courtes et ne se met jamais torse nu : sa peau trop claire lui interdit de trop s’exposer au soleil.
Particularités : Marceau présente une tache de naissance en forme d’étoile à gauche dans le bas du dos, au niveau du creux des reins, et plusieurs cicatrices sur tout le corps. Sa cuisse droite présente les marques d’un cilice, porté lorsqu’il était encore au monastère. Il garde toujours une fiole de son poison le plus puissant autour du cou et des poudres cachés dans ses vêtements.
Pouvoirs : Durant les années passées enfermé au monastère, Marceau a acquis une grande connaissance des plantes médicinales. Passionné par leurs applications en potion, cataplasme, pommade, il s’est introduit en secret dans la bibliothèque du monastère, lisant les écrits des livres interdits sur les poissons et les filtres. Ses connaissances se sont vite accumulées et tout en continuant les enluminures des livres la journée, il mettait en pratique ses connaissances acquises clandestinement sur des petits animaux et même sur les moines…
~o~ Psychologie ~o~
Caractère : Marceau est quelqu’un de très calme, les années passées enfermé ayant assagies son caractère autrefois vif. Malgré ses airs froids et sérieux, il peut parfois laisser échapper un trait d’humour qui surprend son interlocuteur.
Son apparente fragilité cache un caractère assez fort, qui n’apprécie pas de se faire marcher sur les pieds. Ses paroles dépassent rarement ses pensées, tant il est posé et réfléchie dans ses réponses. Il n’est pas rare qu’il laisse un silence dans une conversation pour éviter d’avoir à répondre une bêtise.
Marceau n’utilise jamais la force, bien qu’il soit excellent escrimeur et tireur : à mains nues, il n’effraie pas mais ses poisons sont d’excellents moyens de protection. Néanmoins, il déteste s’en servir et préféra utiliser les mots, qu’il juge parfois aussi blessants que les poings.
Aime : les livres, les heures passées à reproduire ce qu’il voit sur une toile, se plonger dans un nouvel élixir, les personnes qui lui rappellent son frère.
Aime pas : la curiosité, les flatteries.
Tics ou petites manies : Dors systématiquement sur le ventre.
Secrets qu'il dissimule : La plupart des gens ignorent ses activés d’alchimie, ses poisons et élixirs étant des secrets passés sous les capes… Il ajoute parfois des poudres de sa composition dans sa peinture, jouant de leur effet sur les personnes qui les admirent.
~o~ Histoire ~o~
Quelque part au Château de Blès, des mots écrits et cachés… « Marceau,
Voilà sept ans que nous sommes séparés et chaque jour je supplie notre oncle de me laisser venir te voir. Petit frère, je ne t’oublie pas, nous nous retrouverons un jour ou l’autre, ceci est une promesse de Luce D’Axe, fils du Comte de Blès. Nous nous vengerons ensemble de ce qu’il nous a fait, de ton exil dans ce monastère où je sais que tu subis des mauvais traitements… Bientôt je pourrai revendiquer ce titre que me revient et venir te chercher, respecter la promesse que j’ai faite à mère lorsque rendant son dernier souffle, elle nous laissait toi et moi sous l’influence de notre oncle… »
« Mon cher frère,
J’ai enfin réussi à le convaincre de me laisser venir te voir. A moins qu’il n’est encore une idée derrière la tête... »
« Marceau !
Que ton corps est devenu chétif, ton regard s’est éteint, ils t’ont brisé ! J’ai eu des hauts le cœur à voir les marques des coups sur ton visage qui autrefois souriait tant. Où est passé mon cher petit frère ? Où est passé le poupon à qui j’ai appris l’escrime, je n’ai vu qu’un enfant, un gosse mal nourri qui semblait avoir peur de tout, même de moi… On me dit que tu es le meilleur de leurs enlumineurs, ainsi ils te font faire leur besogne, profitant de toi comme d’un esclave que tu n’es pas !
Tu longeais les murs, en boitant, comment pourrais-je te sortir de là mon frère ? Il le faut, je dois trouver le moyen de te soustraire à eux. Tu m’as rendu le chapelet de notre mère, comme si ce dernier te brulait les doigts, tu as détourné le regard de la croix, et j’ai bien peur qu’enfermé dans la maison de Dieu, tu ais perdu la foi… »
« Mon cher frère,
Te revoilà parmi nous, qui aurait cru ? J’ai pensé mon dernier souffle arrivé, quand notre oncle m’a annoncé que tu avais rendu le tien. Et pourtant tu as survécu ! Malgré les supplices qu’ils t’ont fait subir, la malnutrition dont je crains que ton corps ne se remette jamais, tu as survécu à cette épidémie qui a frappé le monastère.
Tu n’es plus que l’ombre de toi-même mais Blès et ses longs couloirs, ses tours, ses jardins, ses cachettes te rendront le sourire que tu avais. Et peut-être même la parole : comment fais-tu pour rester muet lorsque je soigne cette plaie suppurée à ta cuisse ? Combien d’années t’ont-ils obligés le cilice pour que tu sois ainsi marqué ? J’ai peur que tu ne puisses plus jamais remarcher correctement. Je prendrai soin de toi, si tu étais né le premier, il ne t’aurait jamais fait tout ça...
Nous revoilà, nous les deux fils du Comte de Blès dans notre château, l’usurpateur ne portera plus très longtemps mon titre. Marceau crois-moi, je te vengerai de ce que tu as subi à cause de son ambition, je vengerai notre nom, je laverai mon honneur qu’il bafoue depuis tant d’années. Il a profité de notre faiblesse d’enfant pour t’arracher à moi, et me voler ma place d’héritier. Je te jure qu’il le paiera… »
« Je ne sais même plus comment te nommer…
Qui es-tu ? Qui est cet homme que j’ai vu les yeux brillants lorsque notre tyran a rendu l’âme dans un long soupir d’agonie douloureuse ? J’aurais préféré que tu gardes cette expression insensible, cet air indéchiffrable, que jamais je n’apprenne que les affres de ma vengeance avaient atteint ton cœur si pur.
Pourtant, j’aurais du comprendre, j’aurai du le voir, même le plus innocent des enfants ne pouvaient pas sortir indemne de l’enfer de ce monastère dont les moines doivent tous être voué à la damnation.
Mais toi aussi, petit frère, tu les rejoindras, dieu qu’il m’en coute d’écrire ça… tu les as tué, tous, tu as empoisonné les moines de la même façon que notre oncle. J’aurais du arrêter ton bras quand je t’ai vu versé ce liquide eau de roche dans le verre, j’aurais pu t’empêcher de connaitre un autre péché… »
« Mon frère,
Que deviens-tu ? Six ans que tu es parti sans rien dire à personne, comme un criminel. Et c’est ma faute, je regrette chacun de mes mots de l’époque, de t’avoir dit que tu ne valais rien de plus que notre oncle, que tu n’étais rien qu’un tueur, un empoisonneur, un lâche…
Mon premier fils vient de voir le jour, et je voudrais que tu puisses être parmi nous. Les dernières nouvelles que j’ai réussi à obtenir te disait du côté du sud de la France où tu ferais fortune de tes talents de peintre, j’espère que tu ne vends pas tes autres services Marceau, tu as déjà accumulé tant de péchés.
Reviens nous voir Marceau d’Axe, reviens voir ce domaine de Blès qui renait de ses cendres, viens pleurer avec moi sur la tombe de nos parents et embrasser le front de mon fils… »
~o~ Petits Plus ~o~
Votre présence sera : Régulièrement.
Que pensez-vous du forum ? J’aime beaucoup le design même s’il est peut-être un peu trop clair.
Autres forums fréquentés ? On a le droit de garder quelques secrets ? ^^